La Cour suprême de Madagascar célèbre son 56e anniversaire. Les magistrats reconnaissent les anomalies au sein de la Justice. Le professionnalisme est évoqué comme solution.
Redorer le blason de la Justice. Tel est le maître mot des interventions pendant la célébration du 56e anniversaire de la Cour suprême de Madagascar, hier à Anosy.
À travers des introspections, les différentes allocutions évoquent la nécessité de prendre un nouveau départ. À l’instar de ceux qui ont pris la parole, Hery Rakotozandry, président du Tribunal de première instance d’Antananarivo a évoqué la perception de l’opinion publique sur le monde de la Justice.
« Quand on parle de la Justice, les esprits s’embrasent et les discussions s’enveniment. Pour être honnête, ces récriminations ou réprobations ne sont pas forcément illégitimes », a-t-il regretté.
Les faits confirment cette allégation, au vu de la recrudescence de la vindicte populaire pendant le premier semestre de cette année. Des actes témoignant la perte de la crédibilité de la Justice dans l’opinion publique. Tout récemment, les incidents du district d’Ikongo marquent le paroxysme de cette perte de confiance.
Ce constat a été, par ailleurs, confirmé par Robertson Ranary Rakotonavalona, procureur général auprès la Cour suprême dans son discours. Il a ainsi énuméré les maux qui minent ce secteur, en citant, entre autres, la cupidité, la partialité, la passivité voire l’indifférence, l’incompétence, toutes formes de discrimination.
Une note négative reflétant la réalité. Figurant parmi les secteurs les plus touchés par la corruption selon les rapports de Transparency International, des défis de taille sont à relever.
Réveil
Suite à ce mea culpa quasi-unanime, les différents intervenants ont également évoqué la nécessité de redorer le blason de la Justice. Alexandrine Elise Rasolo, ministre de la Justice et vice-présidente du Conseil Supérieur de la magistrature somme ses pairs de changer de mentalité, et de laisser les pratiques qui ternissent l’image de la Justice. Quand au président de la République Hery Rajaonarimampianina, il a soulevé le professionnalisme dans l’accomplissement de leur travail. Il a ainsi rappelé l’importance du principe d’indépendance de la Justice.
Par Andry Rialintsalama
Un jugement du tribunal correctionnel d’Antananarivo du 15 décembre 2015 sans motivation qui condamne Solo à 2 ans de prison avec sursis et 428.492 euros d’intérêts civils attribués à un simple associé, RANARISON Tsilavo CEO NEXTHOPE
Un arrêt de la cour d’appel d’Antananarivo du 13 mai 2016 qui dénature le contenu d’une attestation de la société CISCO du 26 novembre 2013 et qui ose affirmer le contraire de ce qui est écrit sur le site web de la société CISCO » Le matériel Cisco peut être revendu ou loué librement ».
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L’arrêt de la cour d’appel dit que l’attestation de la société CISCO a nié la société EMERGENT à distribuer ses produits à Madagascar donc les les factures établies sur la base des factures CISCO sont réputées fausses
Les juges du fond ont attribué les dommages intérêts au bénéfice d’un simple associé, RANARISON Tsilavo, alors que sa plainte en tant que partie civile est irrecevable d’après l’article 6 du CPP et l’article 181 de la loi L2003-036 qui régit les sociétés commerciales