La célébration de la fête nationale française, hier à la Résidence de France Ivandry, a été marquée par une volonté considérable de raffermir les liens entre la France et Madagascar.
Les discours de l’ambassadeur de France à Madagascar sortant, Véronique Vouland-Aneini, et du ministre malgache des Affaires étrangères, Naina Andriantsitohaina, ont souligné cette affinité « forte, vitale et pérenne » qui existe dans ce « vieux couple qu’est la France et Madagascar », pour reprendre les termes de ce dernier. Bien évidemment, la cérémonie a été honorée par diverses autorités, entre autres, certains membres du gouvernement sans le Premier ministre, quelques députés fraîchement élus, la Maire d’Antananarivo, les actuels et anciens chefs d’institutions, quelques politiciens, et bien évidemment, les représentants du corps diplomatique.
Mais ce n’est pas tout. Véronique Vouland-Aneini a pointé du doigt les dérives au niveau de la justice. « Vous devez aussi tout faire pour que la corruption diminue, pour que la justice remplisse son rôle, cesse de léser, de déposséder, d’interdire de sortir du territoire sans base juridique valable, de couvrir des règlements de compte, comme c’est encore trop souvent le cas. Sans cela, les investisseurs privés, que le président de la République souhaite attirer à Madagascar, ne prendront pas ce risque », avance-t-elle. Jusqu’à maintenant, l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption sont loin d’être de minces affaires à Madagascar, et nous attendons les efforts conjugués ou à conjuguer par le gouvernement.