midi madagasikaraAmbatovy Menacée d’une spoliation de 12,8 millions de dollars...

Ambatovy Menacée d’une spoliation de 12,8 millions de dollars sur une petite affaire d’acte notarié  relatif à un terrain de 15 ha. La disproportion est beaucoup trop flagrante qu’aucun tribunal au monde ne pourrait l’admettre.

-

- Advertisment -spot_img

Obtenir 12,8 millions de dollars  de dommages-intérêts sur une petite affaire d’acte notarié  relatif à un terrain de 15 ha. La disproportion est beaucoup trop flagrante qu’aucun tribunal au monde ne pourrait l’admettre.

Et pourtant c’est bel et bien  le cas à Madagascar dans le  cadre d’une affaire qui oppose Ambatovy à un notaire. L’audience qui a eu lieu le 5 septembre dernier étonne plus d’un et démontre qu’une fois de plus, Ambatovy est en passe d’être victime d’une  nouvelle tentative de spoliation.

Anomalies

Les faits : Un notaire établi à Toamasina  demande la nullité d’un acte notarié sur une hypothèque enregistrée  par Ambatovy. Première anomalie : le notaire en question n’est nullement concerné par l’hypothèque en question. Il n’est ni un propriétaire, ni un débiteur hypothéqué et encore moins un créancier hypothécaire. Et pourtant et en violation du principe : pas d’intérêt pas d’actions, il a réussi à faire passer sa requête. Deuxième anomalie : la demande du notaire en question est beaucoup trop importante par rapport à l’enjeu. En  effet, sur cette petite hypothèque relative à un terrain de 15 ha, l’auxiliaire de  justice veut se faire  de l’argent facile.  Des devises faciles puisqu’ il a déclaré un manque à gagner de 7,87 millions de  dollars, soit environ  25 milliards ariary  et a demandé 4,94 millions de dollars, environ 15,8 milliards ariary. Ce qui fait en tout,  12,8 millions de dollars, soit un peu moins de 41 milliards ariary. Encore plus grave,  le seul et unique motif de cette demande est que l’acte notarié a été établi par un autre notaire. En effet, le notaire demandeur prétend être le seul habilité à établir cette catégorie d’hypothèque à l’époque, c’est-à-dire en 2008, où l’acte avait été établi à Antananarivo où se trouve le siège social de Dynatec (Ambatovy). Au final donc, le notaire en  question est parvenu à faire condamner Ambatovy au paiement de 12,8 millions de dollars dont 3,1 millions de dollars en exécution provisoire. La question qui titille les observateurs dans cette affaire, c’est pourquoi, le tribunal a condamné Ambatovy à payer des dommages intérêts en dollars américain pour une affaire qui concerne une entreprise établie à Madagascar et un notaire malgache. Une corruption de plus ?

Incroyable rapidité

Le soupçon de corruption  de haut niveau est d’autant plus probable quand on constate la célérité avec laquelle le tribunal a expédié cette affaire. En effet, il s’agit d’une incroyable rapidité pour la justice malgache connue avant tout par sa lenteur légendaire. La requête a été déposée à Toamasina par le notaire en janvier 2018. Et la première audience a eu lieu seulement un mois après. Et le verdict du tribunal ne s’est pas fait tarder également  puisque la condamnation d’Ambatovy a été prononcée  le 5 septembre dernier. Et le lendemain, c’est-à-dire le 6 septembre, la grosse a été  délivrée au requérant. Ici encore, le doute s’installe puisqu’il s’agit manifestement d’une  célérité exceptionnelle dans la mesure où en temps normal, l’émission et l’expédition  des décisions judiciaires  par les greffes  dans les tribunaux malgaches prennent environ un mois. C’est comme si l’on voulait à tout prix qu’Ambatovy ne puisse interjeter appel. En tout cas, cette affaire risque une fois de plus, de ternir l’image de marque des conditions d’investissements à Madagascar, et risque ainsi de faire fuir les investissements directs étrangers. Et le danger est d’autant plus réel puisque si la condamnation aboutit, elle risque de bloquer les activités d’Ambatovy. Une entreprise qui joue un rôle éminemment important  dans l’économie malgache. Ne serait-ce qu’avec le paiement récent de plus de 61 milliards ariary de ristournes minières.

R.Edmond.

Latest news

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent une clause d'arbitrage dans les contrats pour qu'en cas de...

RANARISON Tsilavo n’est pas le gérant fondateur de CONNECTIC mais RANDRIANANTOANDRO Luc

<< Tamin’ny 14 septambre 2005 no nanangana ny orinasa CONNECTIC , izaho mihintsy no fondateur, nisy namako iray niaraka...

NEXTHOPE de RANARISON Tsilavo a été créée en 2005 d’après un article publié par Newstimes du 10 juillet 2017 alors qu’elle a été créée...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE se permet de dire que la société NEXTHOPE a été créée en 2005 " Depuis sa création...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE a corrompu les juridictions malgaches d’après la plainte en diffamation de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches d'après le référé déposé par...
- Advertisement -spot_imgspot_img

RANARISON Tsilavo est décrit comme un voleur et escroc d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme un prétendu voleur et escroc D'après le référé au TGI d'EVRY  de RANARISON Tsilavo...

RANARISON Tsilavo est décrit comme une personne ayant corrompu le juridictions malgaches d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches D'après le référé au TGI d'EVRY ...

Must read

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent...
- Advertisement -spot_imgspot_img

You might also likeRELATED
Recommended to you