Un juge mis en accusation ? Que les magistrats  se  rassurent parce  qu’avec la solidarité  corporatiste ce n’est pas pour demain  … La gazette de la grande île du 2 octobre 2018

Que les magistrats  se  rassurent parce  qu’avec la solidarité  corporatiste  qui prévaut  dans  ce  corps,  c’est pas  demain la veille  que le public  verra  dans une cour de  Tribunal un juge  répondre  du mal qu’il a  sciemment commis dans le  cadre de l’exercice des  pouvoirs conférés par la Loi à  ses  fonctions.
La question  est simplement par  principe pour la  simple curiosité et le plaisir de  se convaincre  de la justesse du proverbe qui  dit  que « les  caïmans ne  se mangent pas  entre  eux ». On entend ici par  caïmans ces quelques caciques profiteurs  qui, au mépris de l’intégrité ne ratent  aucune  occasion pour  abuser d’une manière hautement illégale de leur autorité.

Les  agissements  condamnables de  ces hauts  fonctionnaires sont tellement  scandaleux  que même les  organismes internationaux  sont  convaincus que  ces  réalités  n’honorent guère une profession aussi prestigieuse.

Quelque part sur le  littoral est qui  s’étend de Toamasina jusqu’aux plages de Diego-Suarez,  selon  les  voyageurs  de passage, il  existe une  des prisons la plus peuplée.

Selon les mêmes sources  qui ont  de  leurs propres  yeux de tels  endroits, les  justiciables  qui  s’y trouvent ne  sont pas  tous les pires malfaiteurs de la  région, mais  de simples  citoyens qui, à  cause de l’usage  de la délivrance des  mandats  de  dépôts systématiques, devront pourrir  en prison  jusqu’à  ce que le ou les  juges concernés décident de les libérer moyennant des  conditions  qui ne  sont  pas  du  tout prévues par  le Code  de Procédure Pénale  en  vigueur.

Une  personne  digne de  foi, devant  témoin, nous  avait mis  au courant d’un éleveur à  qui on  avait volé ses  bœufs. Après  recherches et poursuites par les riverains, le  voleur a été appréhendé et s’engage devant la population à payer à  titre de  réparation  deux  bœufs pour  chaque  animal  volé. Les  conventions connues  sous le  nom  de Dina acceptent ce  genre de pratique qui  évitent les longues et interminables procédures qui finalement n’apportent  que des  réparations imaginaires jamais payés par les  délinquants  qui préfèrent plutôt offrir de  très  fortes  sommes à certains juges  corrompus.

Mais  revenons à ce propriétaire de bœufs  volés. Parce qu’il a  accepté  une  solution de  facilité entérinée par la population, il se  trouve  actuellement  en prison  depuis  de 30 mois …

Est-ce raisonnable comparé aux  actes illégaux accomplis par certains  juges  notoires et  que le Conseil  Supérieur  de la  Magistrature interpellent  et punissent par  de  simples  sanctions  disciplinaires ? C’est à  croire  que nous  sommes  réellement  dans la  République des  juges…qui s’entendent entre eux.

D’un peu partout, les habitants déplorent,  sans oser lever le petit doigt, la  véracité des actes  arbitraires de  tel ou  tel procureur,  de  tel ou  tel juge ou même ce greffier qui, pour obtenir par l’extorsion d’énormes  sommes d’argent mettent une personne  en  condition,  en l’expédiant purement en  détention.

Pour  en  sortir, il finira par payer  sinon c’est le pire des  séjours  entre les  murailles  des maisons d’arrêt. Situation  que ne  connaîtront jamais ces magistrats tortionnaires  d’une cupidité cruelle.

On se demande  alors quand est-ce ces malfaiteurs en  toges qui, sont pourtant  épinglés par les  membres  du Conseil Supérieur de la Magistrature seront punis. Hélas ils exercent  toujours   en  d’autres lieux.

Le  cas  de cet éleveur mis en accusation n’est pas isolé et incitent n’importe  quelle personne sain de  corps  et  d’esprit à plaindre  son  sort  jusqu’à solliciter la ministre  de la Justice à  faire preuve d’équité en nettoyant aussi au  devant de  sa porte.

A Sambava, à Antalaha, à Ihosy et à Morombe comme à Tuléar les  enquêteurs de la Direction  de l’Intégrité s’ils y vont, ils ne  rentreront pas  bredouilles.

S’ils ne se laissent pas  aussi corrompre. Pour  éviter  qu’un jour, dans un  sursaut  de  fureur parentale légitime, les parents  des détenus opprimés fassent justice  eux-mêmes. Eventualité que personne ne  souhaite, sauf complicité et protectionnisme flagrant  et arrogant de la  part des  hauts  responsables.

- A word from our sponsors -

spot_img

Most Popular

More from Author

Ranarison Tsilavo NextHope : Quand les incohérences s’écrivent en toute impunité

Sur diffamer.fr, nous ne diffamons pas. Nous révélons. Nous mettons en...

Ranarison Tsilavo Nexthope : Lettre de Cisco et Email de 2009, une vérité incontestable appuyée par des preuves

Dans l’affaire des virements de Connectic vers Emergent Network Systems, Ranarison...

- A word from our sponsors -

spot_img

Read Now

Ranarison Tsilavo NextHope : Quand les incohérences s’écrivent en toute impunité

Sur diffamer.fr, nous ne diffamons pas. Nous révélons. Nous mettons en lumière les contradictions flagrantes, les incohérences absurdes et les vérités qui dérangent. L’affaire opposant Solo, gérant de CONNECTIC, à Ranarison Tsilavo NextHope, gérant de NEXT HOPE, en est un exemple parfait. Elle montre comment une déclaration...

Quand la lettre de Cisco est mal traduite pour servir Ranarison Tsilavo Nexthope : Une justice orientée à Madagascar

Dans une affaire emblématique des dérives judiciaires à Madagascar, une lettre de Cisco datée du 26 novembre 2013 a été intentionnellement mal traduite et exploitée pour accuser Solo d’abus de biens sociaux et de faux en écriture. Le magistrat Herinavalona Randriarimalala, présidant la Cour d’appel d’Antananarivo, a...

Ranarison Tsilavo Nexthope : Lettre de Cisco et Email de 2009, une vérité incontestable appuyée par des preuves

Dans l’affaire des virements de Connectic vers Emergent Network Systems, Ranarison Tsilavo Nexthope s’appuie sur une lettre de Cisco datée du 26 novembre 2013 pour accuser Solo d’abus de biens sociaux et de faux en écriture. Pourtant, cette lettre, utilisée pour soutenir une plainte, entre en conflit...

Ranarison Tsilavo Nexthope : une lettre de Cisco du 26 novembre 2013 mal interprétée pour justifier une décision partiale

Dans l’affaire des 76 virements, la justice malgache, sous l’autorité du magistrat Herinavalona Randriarimalala, a rendu une décision fondée sur une lettre de Cisco datée du 26 novembre 2013. Cette lettre, pourtant limitée à préciser l’absence de relation contractuelle entre Cisco et Emergent Network Systems, a été...

Ranarison Tsilavo Nexthope : les 76 virements et les logiciels IOS Cisco au cœur de la controverse

L'affaire impliquant Ranarison Tsilavo Nexthope et les 76 virements d’un montant total de 1 047 060 euros, envoyés à Emergent Network Systems, continue de faire débat. Au centre de cette controverse, les logiciels IOS Cisco, mentionnés sur les factures, n’auraient jamais été livrés. Pourtant, des preuves tangibles,...

Quand la diffamation se retourne contre ses instigateurs : L’affaire Solo face à Ranarison Tsilavo NEXTHOPE

Introduction : Manipulation judiciaire et contrôle de la parole Dans une tentative de faire taire son adversaire, Ranarison Tsilavo, dirigeant de Nexthope, a poursuivi Solo, gérant de CONNECTIC et d’Emergent Network Systems, pour diffamation devant les tribunaux français. L’objectif : empêcher Solo de raconter son histoire sur différents...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE : Izaho no fondateur… ou le roi du freestyle historique

Ah, 14 septembre 2005, une date gravée dans le marbre (ou plutôt dans les dossiers d'accusation). Selon notre très modeste RANARISON Tsilavo de chez NEXTHOPE, voici comment l’histoire s’écrit devant le doyen des juges d’instruction du PAC d’Analamanga le 15 mars 2023 : "Izaho RANARISON Tsilavo, fondateur tsisy...

RANARISON Tsilavo n’est pas le gérant fondateur de CONNECTIC mais RANDRIANANTOANDRO Luc

<< Tamin’ny 14 septambre 2005 no nanangana ny orinasa CONNECTIC , izaho mihintsy no fondateur, nisy namako iray niaraka tamiko tamin’izany fa efa lasa izy,>> << Je, RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, est le fondateur de la société CONNECTIC le 14 septembre 2005.>> C'est la déclaration de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE devant...

Ranarison Tsilavo Nexthope : Ingénierie Télécom ou Gestion des Illusions ?

Mars 2023, PAC d’Analamanga – Une scène digne d’un théâtre de l’absurde : sous les projecteurs de la salle d’interrogatoire, Ranarison Tsilavo Nexthope se présente, armé de "sa vérité". Mais très vite, une déclaration en particulier fait grincer des dents : son prétendu parcours en ingénierie télécom....

RANARISON Tsilavo : maître de l’improvisation judiciaire

Mars 2023, PAC d’Analamanga. Quand RANARISON Tsilavo prend la parole, il ne récite pas un simple témoignage, il livre une véritable performance. Dommage que les juges soient plus fans de preuves que de fictions. Voici un florilège de ses déclarations, analysées et corrigées (avec amour) par… les...

Ranarison Tsilavo NextHope : Entre incohérences et immunité judiciaire, quand la vérité dérange

Chez diffamer.fr, nous ne diffamons pas. Non, bien au contraire ! Nous nous contentons de mettre en lumière les incohérences flagrantes et savoureuses des déclarations de certains individus. Prenez par exemple Ranarison Tsilavo NextHope, ce personnage au centre d’une affaire d’abus de confiance, qui semble jongler entre contradictions...

Ranarison Tsilavo Nexthope : Les 76 Virements Signés Qui Déclenchent Une Affaire d’Abus de Biens Sociaux

La plainte déposée par Ranarison Tsilavo Nexthope pour abus de biens sociaux contre son ancien supérieur, Solo Andriam, repose sur une accusation centrale : 76 virements internationaux effectués entre ConnecTIC et Emergent Network Systems, qu’il qualifie de « sans contrepartie ». Cependant, des documents et emails révèlent...