Au mois de décembre, le meurtre dans des conditions atroces, sinon bestiales, d’une jeune étudiante à Toliara a provoqué l’émoi et l’effroi parmi la population. Gréce à la diligence de la police nationale et ses fins limiers, ses assassins ont été très vite appréhendés. Ils ont été jetés à la Maison de force de Tsiafahy. Mais contre toute attente, la mère de la victime et des membre de sa famille, les larmes aux yeux, sur une chaîne de télévision privée, ont été révélé que les boureaux de leur fille ont été transférés à la prison dans mur d’Ejeda, où ils mènent la belle vie. De soirées arrosées presque tous les jours. Ils ont évoqué un cas flagrant de corruption dans le milieu judiciaire et carcéral. Mais ; Jacques Randrianasolo, garde des Sceaux, ministre de la Justice, a surpris tout le monde, en laissant entendre, qu’il aurait « beni » ces affectations. Plus tard, les deux criminels ont pris la poudre d’escampette. Ailleurs, Jacques Randrianasolo aurait déposé sa démission. D’autant qu’il affirme être sans concession sur les actes de corruption dans son département.