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A Madagascar, les  juges sont maniaques de «la détention  préventive abusive » mais pourtant perméables  aux arguments  de l’argent  sale  de la corruption – Lagazette DGI du 29 juillet 2019

Les observateurs qu’on  ne peut absolument  accuser de parti pris  commencent  à  se  demander si les nouveaux décideurs  de Madagascar réalisent et ont  bien choisi les priorités a prendre  en  charge. En ce moment où les compétences qui  entourent le président Andry Rajoelina ont pris  conscience  de la mission pour laquelle ils sont  appelés, ils doivent passer à l’action  et  mettre  en  chantier les premiers  travaux des engagements  dans le  cadre des «Velirano»  les promesses présidentielles. Pour ce  qui  concerne le  secteur  économique et les pratiques  financières les  débuts de l’assainissement sont visibles et promettent de  donner  des  résultats convaincants. Visiblement la  guillotine  a bien  fonctionné. Si l’on tient  compte du nombre de têtes  qui  sont  tombées et la liste des  nouveaux  riches des  décades précédentes qui rasent les murs ou  sont obligés  de  se cacher, force  est  de  reconnaître que le rouleau compresseur  est  réellement  en marche.

Jouer les  justiciers, c’est parfois  nécessaire en  se lançant dans  cette  série de  démarches punitives  largement médiatisées. Mais l’épuration  administrative ne doivent pas les faire oublier que « la chasse  aux  sorcières » n’a  jamais  été  manière  de  gouverner  très  efficace.  L’essentiel pour la population  est d’arriver à goûter aux eaux  de  cette  fontaine nourricière à laquelle tout le monde  a rêvé d’une  alternance à l’autre. L’amélioration  du pouvoir  d’achat de la masse et du contenu  du panier  de la  ménagère reste  et  demeure la priorité des  priorités pour  tous  habitants des centres  urbains  comme  des  chaumières de l’arrière-pays. Pour y parvenir, les ouvriers des usines  des  zones  franches  triment  dur, les fonctionnaires des bureaux  administratifs, comme les paysans producteurs  et les éleveurs ne ménagent pas leurs  efforts pour améliorer leur  quotidien. Ils  n’attendent  tous  de l’Etat que  ce plus qui permettront  finalement à tous  de  sentir que le pouvoir public  a  enfin  trouvé les moyens d’aboutir à une  juste répartition  des  revenus  capable d’améliorer  le  niveau  de  vie de  tout un  chacun. Logiquement, il s’agit là  d’objectifs  qui  ne  doivent poser  énormément  de  problèmes que n’importe  quel orpailleur de  ce pays eldorado peur produire  facilement 3 à 5 kilos d’or par semaine. Faites le calcul pour une période  d’un  an. Et n’importe  quelle  famille  productrice de  riz  et d’autres  cultures  vivrières avec l’espoir de  recueillir suffisamment  d’argent liquide pour  faire  vivre  sa  famille,  économiser et assurer les semences de la prochaine récolte sans  craindre  d’investir pour  mieux  faire l’année prochaine…N’importe quel paysan  vivant  de l’élevage peut  s’en  sortir de la  vente  d’une partie  de  son  bétail… Qu’est-ce qui  fait  donc malgré  tout, le pays stagne  dans la paupérisation  d’un appauvrissement  galopante ? La réponse  se  trouve  dans  ce constat  sans  complaisance de Christian  Ntsay l’indéboulonnable Premier ministre qui  ne  cache pas que «concernant particulièrement le trafic de zébus, quant au déclin du pouvoir d’achat de certains de nos compatriotes qui est causé par la prépondérance des actes de banditisme. (…)  revient aux chefs de District ainsi qu’aux délégués administratifs territoriaux de contrôler et de vérifier l’authenticité des fiches individuelles de bovins, et que tous les citoyens  ne devraient pas hésiter à dénoncer les malfaiteurs. (…) un gigantesque réseau de malfaiteurs, devenu une machine à trafic de bovins existe dans le domaine, et que la recherche des initiateurs nécessite la participation de tout un chacun ». D’après  toujours le Chef de  gouvernement, «seul le règne de la justice sociale peut aboutir à la refonte du pays et de son histoire(…) un gigantesque réseau de malfaiteurs, devenu une machine à trafic de bovins existe dans le domaine, et que la recherche des initiateurs nécessite la participation de tout un chacun ». Pour ajouter  que  «seul le règne de la justice sociale peut aboutir à la refonte du pays et de son histoire ».  A propos  de  justice  justement, personne  ne peut  nier  que «le peuple Malagasy a enduré trop d’anxiété, de doute, d’injustice, de souffrances extrêmes s’ajoutant à la pauvreté, et vit actuellement une certaine instabilité, surtout que contrairement à ce que l’on pourrait croire, la défaite de notre pays n’émane d’aucune influence étrangère mais de certains citoyens Malagasy malintentionnés. Ce phénomène traduit un manque de patriotisme ». Bref,  en  clair il  faut  bien  admettre que le  système  judiciaire  est  toujours  un chantier inachevé. Sinon comment expliquer  autrement  ces  braves  éleveurs qu’on  jette  en prison  et  ces condamnés à des peines  de prison  avec mandat  de  dépôt  décerné à l’audience mais  qui  se pavanent  en  ville  comme  si  de  rien  n’était.

Les observateurs qu’on  ne peut absolument  accuser de parti pris  commencent  à  se  demander si les nouveaux décideurs  de Madagascar réalisent et ont  bien choisi les priorités a prendre  en  charge. En ce moment où les compétences qui  entourent le président Andry Rajoelina ont pris  conscience  de la mission pour laquelle ils sont  appelés, ils doivent passer à l’action  et  mettre  en  chantier les premiers  travaux des engagements  dans le  cadre des «Velirano»  les promesses présidentielles. Pour ce  qui  concerne le  secteur  économique et les pratiques  financières les  débuts de l’assainissement sont visibles et promettent de  donner  des  résultats convaincants. Visiblement la  guillotine  a bien  fonctionné. Si l’on tient  compte du nombre de têtes  qui  sont  tombées et la liste des  nouveaux  riches des  décades précédentes qui rasent les murs ou  sont obligés  de  se cacher, force  est  de  reconnaître que le rouleau compresseur  est  réellement  en marche.

Jouer les  justiciers, c’est parfois  nécessaire en  se lançant dans  cette  série de  démarches punitives  largement médiatisées. Mais l’épuration  administrative ne doivent pas les faire oublier que « la chasse  aux  sorcières » n’a  jamais  été  manière  de  gouverner  très  efficace.  L’essentiel pour la population  est d’arriver à goûter aux eaux  de  cette  fontaine nourricière à laquelle tout le monde  a rêvé d’une  alternance à l’autre. L’amélioration  du pouvoir  d’achat de la masse et du contenu  du panier  de la  ménagère reste  et  demeure la priorité des  priorités pour  tous  habitants des centres  urbains  comme  des  chaumières de l’arrière-pays. Pour y parvenir, les ouvriers des usines  des  zones  franches  triment  dur, les fonctionnaires des bureaux  administratifs, comme les paysans producteurs  et les éleveurs ne ménagent pas leurs  efforts pour améliorer leur  quotidien. Ils  n’attendent  tous  de l’Etat que  ce plus qui permettront  finalement à tous  de  sentir que le pouvoir public  a  enfin  trouvé les moyens d’aboutir à une  juste répartition  des  revenus  capable d’améliorer  le  niveau  de  vie de  tout un  chacun. Logiquement, il s’agit là  d’objectifs  qui  ne  doivent poser  énormément  de  problèmes que n’importe  quel orpailleur de  ce pays eldorado peur produire  facilement 3 à 5 kilos d’or par semaine. Faites le calcul pour une période  d’un  an. Et n’importe  quelle  famille  productrice de  riz  et d’autres  cultures  vivrières avec l’espoir de  recueillir suffisamment  d’argent liquide pour  faire  vivre  sa  famille,  économiser et assurer les semences de la prochaine récolte sans  craindre  d’investir pour  mieux  faire l’année prochaine…N’importe quel paysan  vivant  de l’élevage peut  s’en  sortir de la  vente  d’une partie  de  son  bétail… Qu’est-ce qui  fait  donc malgré  tout, le pays stagne  dans la paupérisation  d’un appauvrissement  galopante ? La réponse  se  trouve  dans  ce constat  sans  complaisance de Christian  Ntsay l’indéboulonnable Premier ministre qui  ne  cache pas que «concernant particulièrement le trafic de zébus, quant au déclin du pouvoir d’achat de certains de nos compatriotes qui est causé par la prépondérance des actes de banditisme. (…)  revient aux chefs de District ainsi qu’aux délégués administratifs territoriaux de contrôler et de vérifier l’authenticité des fiches individuelles de bovins, et que tous les citoyens  ne devraient pas hésiter à dénoncer les malfaiteurs. (…) un gigantesque réseau de malfaiteurs, devenu une machine à trafic de bovins existe dans le domaine, et que la recherche des initiateurs nécessite la participation de tout un chacun ». D’après  toujours le Chef de  gouvernement, «seul le règne de la justice sociale peut aboutir à la refonte du pays et de son histoire(…) un gigantesque réseau de malfaiteurs, devenu une machine à trafic de bovins existe dans le domaine, et que la recherche des initiateurs nécessite la participation de tout un chacun ». Pour ajouter  que  «seul le règne de la justice sociale peut aboutir à la refonte du pays et de son histoire ».  A propos  de  justice  justement, personne  ne peut  nier  que «le peuple Malagasy a enduré trop d’anxiété, de doute, d’injustice, de souffrances extrêmes s’ajoutant à la pauvreté, et vit actuellement une certaine instabilité, surtout que contrairement à ce que l’on pourrait croire, la défaite de notre pays n’émane d’aucune influence étrangère mais de certains citoyens Malagasy malintentionnés. Ce phénomène traduit un manque de patriotisme ». Bref,  en  clair il  faut  bien  admettre que le  système  judiciaire  est  toujours  un chantier inachevé. Sinon comment expliquer  autrement  ces  braves  éleveurs qu’on  jette  en prison  et  ces condamnés à des peines  de prison  avec mandat  de  dépôt  décerné à l’audience mais  qui  se pavanent  en  ville  comme  si  de  rien  n’était.  Avec l’appui  juridictionnel  que  quelques  juges maniaques de «la détention  préventive abusive » mais pourtant perméables  aux arguments  de l’argent  sale  de la corruption…Le moment  est  venu pour les magistrats  de  bonne  foi de ne plus  accepter  «n’importe  qui  faire n’importe  quoi » pour  arriver à l’intégrité. Osons  croire  que  tous les  juges  ne  sont pas  des  vendus  et  que  «la Justice statue au nom du peuple Malagasy, aussi une prise de responsabilité dans une optique de justice sociale s’impose-t-elle pour maîtriser les actions des malfaiteurs qui agissent au détriment du peuple,… »

…Le moment  est  venu pour les magistrats  de  bonne  foi de ne plus  accepter  «n’importe  qui  faire n’importe  quoi » pour  arriver à l’intégrité. Osons  croire  que  tous les  juges  ne  sont pas  des  vendus  et  que  «la Justice statue au nom du peuple Malagasy, aussi une prise de responsabilité dans une optique de justice sociale s’impose-t-elle pour maîtriser les actions des malfaiteurs qui agissent au détriment du peuple,… »

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