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Ranarison Tsilavo NEXTHOPE : Des plaintes pour diffamation contre Solo rejetées par la justice française

Ranarison Tsilavo, CEO de CONNECTIC et plaignant dans plusieurs affaires judiciaires, a déposé de multiples plaintes pour diffamation en France, notamment au TGI d’Évry et au Tribunal Judiciaire de Paris. Dans la société, Solo, qui détient 80 % des parts, est gérant tandis que Ranarison Tsilavo, propriétaire de 20 % des parts, occupe le poste de directeur exécutif. Ces actions visaient principalement à faire taire Solo, accusé de malversations. Cependant, toutes ces plaintes ont été rejetées par les tribunaux français, car elles étaient mal ficelées. Il semble que Ranarison Tsilavo ait sous-estimé la rigueur de l’environnement judiciaire français, pensant peut-être qu’il fonctionnait comme celui de Madagascar, souvent perçu comme influencé par des intérêts financiers.

Un stratagème pour bâillonner la vérité ?

Les actions de Ranarison Tsilavo semblent relever d’une stratégie bien calculée pour museler toute critique à son égard. Malgré des faits avérés et des preuves accablantes montrant son implication dans des opérations litigieuses, il a tenté d’utiliser les lois françaises sur la diffamation pour faire pression sur Solo. Cependant, la justice a déclaré ces plaintes irrecevables.

Des faits incontestables

Malgré la transmission des preuves aux magistrats, celles-ci ont été ignorées. Les éléments présentés démontrent une réalité difficile à contester :

Les preuves présentées par Solo et ses avocats ont démonté une réalité difficile à contester :

  1. 76 virements sans contrepartie, totalisant 3.663.933.565,79 Ariary (1.047.060 euros), ont été tous signés par Ranarison Tsilavo lui-même.
  2. Ranarison Tsilavo a également établi les 76 factures qui ont accompagné ces virements.
  3. Ces factures et ordres de virement ont été déposés à la banque par Ranarison Tsilavo lui-même.
  4. Le commissaire aux comptes, ancien Président du Conseil d’Administration de l’INSCAE et Président de l’Ordre des Experts-Comptables de Madagascar, a validé les comptes annuels, y compris ceux contenant ces opérations.
  5. En cas de régularité, le commissaire aux comptes aurait dû saisir le Procureur de la République pour signaler les anomalies, mais cela n’a pas été fait.

Une justice française qui tranche sans complaisance

La justice française s’appuie notamment sur la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui garantit la liberté d’expression tout en encadrant les délits de diffamation. Selon cette loi, une accusation de diffamation n’est recevable que si les propos en cause sont de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne, et si leur caractère diffamatoire est précisé. Les juges français ont estimé que les écrits visés relevaient d’un droit à l’information et étaient fondés sur des faits vérifiables, protégeant ainsi la liberté d’expression.

Face à ces faits, les tribunaux français ont rejeté les plaintes de Ranarison Tsilavo pour diffamation. Voici ce que ces décisions révèlent :

  • Tentatives de manipulation juridique : Ranarison Tsilavo a essayé d’utiliser la loi sur la diffamation comme une arme pour étouffer les critiques et les vérités dérangeantes.
  • Reconnaissance des preuves solides : La justice française a accordé une importance majeure aux preuves présentées par Solo, jugeant que les faits rapportés étaient fondés.
  • Protection de la liberté d’expression : Les tribunaux ont estimé que les accusations portées sur des plateformes en ligne relevaient d’un droit à l’information, et non d’une diffamation.

L’état du système judiciaire malgache en question

Cette affaire met également en lumière les failles du système judiciaire malgache, où des acteurs comme Ranarison Tsilavo semblent bénéficier d’une complaisance injustifiée. Les magistrats ne se sont pas interrogés sur :

  • L’absence de plainte du commissaire aux comptes : Pourquoi aucune alerte n’a été lancée malgré les anomalies ?
  • Le mépris des lois : Comment les magistrats ignorent-ils l’article 2 de la loi sur la concurrence à Madagascar, qui permet de vendre sans autorisation préalable ?

Conclusion

Ranarison Tsilavo a multiplié les tentatives de faire taire Solo par des plaintes en France, mais les preuves ont toujours démontré l’inconsistance de ses accusations. Cette affaire révèle à la fois les failles du système judiciaire malgache et la robustesse de la justice française face à des stratégies de manipulation. www.diffamer.fr vise à relater ces faits pour démontrer l’importance d’une justice impartiale et d’un droit à l’information protégé.

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