Harimisa Noro VololonaMinistère de la Justice à Madagascar quand l’exemple...

Ministère de la Justice à Madagascar quand l’exemple ne vient pas d’en-haut – la gazette de la grande ile du 16 octobre 2018

-

- Advertisment -spot_img

Pour exprimer le courage politique et l’admirable sens de l’honneur des  magistrates Arlette Ramaroson et  ERNAIVO Fanirisoa, Puis à la  suite de  celle qui est  devenue  député  de Madagascar,  il y avait les  obscures  affaires des  kidnappings  fameux, les  trafiquants d’or et autres produits prohibés qui ne  connaîtront jamais la  rigueur de la loi à  cause des multiples instrumentalisations de la justice par les protecteurs  de ces inculpés aux bras longs et les interventions de personnes très influentes  comme Me Nicole Andrianarivoson. L’affaire Houcine Arfa fera couler  beaucoup  d’encre  et  de  salive. Il a même  acquis la  réputation de fugitif  « devenu l’homme qui fait trembler la République ». Mais à aucun moment, il n’a  été  question d’inquiéter cette ministre désignée nommément comme la partie prenante d’une  douteuse somme de plus de 70.000 euros remise  dans  des  conditions qui méritent des  explications devant une juridiction compétente. La Haute Cour  de Justice  n’a pas encore  été opérationnelle. Soit ! Mais  rien  n’empêche de  traduire la Garde des Sceaux de l’époque, Elise Alexandrine Rasolo, devant  ses pairs  du Conseil  Supérieur  de la Magistrature. Silence  sur toute la ligne. Motus…  et  bouche cousue à  tous les  échelons  du pouvoir.  Dans un  régime où tout le  monde se tient par la barbichette, sinon par  autre  chose au-dessous du niveau de la ceinture, il n’est pas pratique courante de remuer la boue… Malgré les instances procédurières des conseils parisiens de l’évadé célèbre, les dossiers de cette affaire retentissante qui avait provoqué un tollé terrible dans les médias, semblent avoir été jetés aux oubliettes ou sous les  coudes  de  quelques spécialistes des  éteignoirs par l’évocation  de la  raison d’Etat et  des tas  de  raisons. Rideau…

Voilà que cette  élection programmée dans des objectifs non avoués pour le 7 novembre prochain dérange les esprits  et le microcosme politicien de  notre île, le mauvais  fonctionnement de la  justice en  général depuis la plus haute  institution d’Ambohidahy  et les autres  juridictions en particulier,  éclabousse l’actuelle ministre de la Justice qui pourtant, a cru bon de jouer la carte de l’intégrité.

Malheureusement pour  elle et tous les  justiciables de l’île, le mouvement ne semble  pas avoir  été suivi par le corps de la magistrature.

Et pour cause. Comment voulez-vous  que les hauts  fonctionnaires des juridictions participent à « une révolution du  comportement et à une lutte efficace contre la corruption » que durant son règne pendant la Transition, Christine Razanamahasoa en personne avait prôné, mais qui ne sera que lettre morte et vœu pieux ?

Personne jusqu’à  ce  jour, ne peut accuser la ministre HARIMISA Noro Vololona d’avoir trempé dans des histoires d’argent sale ou de  compromissions au profit des  corrupteurs  toujours très  actifs au  niveau des juridictions et autres services administratifs, il  faut le  reconnaître.

Mais toujours  est-il que lorsque la première responsable n’arrive pas à nettoyer l’écurie d’Augias du haut vers le bas, le doute est permis quant à son efficacité  véritable et à  la sincérité de la mission qu’elle s’est  fixée à cor et à  cris.

Qui parmi nous avait simplement eu l’honnêteté intellectuelle de comptabiliser le nombre de militaires, de policiers et de gendarmes tués en  service commandé par  des dahalo et des malfaiteurs, alors que certains des auteurs de ces actes  criminels au détriment des forces de l’ordre avaient bénéficié d’élargissements  et même de  relaxes,  sans que la chancellerie ait  réagi comme il se  devait. Des magistrats étaient impliqués.

Pourtant à la moindre faute professionnelle, des militaires, des policiers  et des  gendarmes sont  sanctionnés.

Que dire dans ce  cas de ces magistrats qui jouissent d’une  malsaine  solidarité de corps dans des agissements purement illégaux et indignes de la profession ?

Pourquoi s’en étonner lorsque tout en haut de la hiérarchie, répercutée même par les médias internationaux, il y a la décision de « Jean-Eric Rakotoarisoa, les neuf sages de la HCC n’ont pas osé déchoir le président, même s’ils reconnaissent ses manquements,.. »  et qu’au lieu  de  se plier  aux obligations légales prévues par les lois organiques régissant les fonctionnements et organisations du Conseil  Supérieur de la Magistrature, l’actuelle ministre avait sciemment omis de céder  son poste dans cette institution à un  successeur proposé par la Cour Suprême ?

Un cumul pour garder au  chaud le poste pour le jour où en cas  de malheur, elle sera  obligée  de quitter Faravohitra ?

La  justice  a  besoin plutôt d’un  coup de  balai sinon d’une purge.

Et dire qu’au cours de ce Conseil de ministres du mercredi 3 octobre 2018 « l’appel à la solidarité gouvernementale a été réitéré de parfaire le nécessaire apaisement qui  doit prévaloir sur les différences d’appartenance politique, a fortiori, lorsque débutera la période officielle  de la campagne électorale au cours de laquelle, l’exécutif se  devra de continuer d’assumer ses pleines responsabilités. Sans faille, il  faut ajouter.

Une des preuves  sera  de pouvoir  constater que la ministre de la Justice actuelle donne l’exemple en laissant procéder à son remplacement. Autrement, qu’on  arrête de  considérer les  justiciables de ce pays comme des bêtes de somme tout  juste bons pour porter le  joug, alors  qu’en haut-lieu, on ne respecte pas les lois organiques.

 

[cool-timeline layout= »default » designs= »default » skin= »default » category= »76-ordres-de-virement-envoyes-a-emergent-network-de-1-047-060-euros-en-contrepartie-de-materiels-dune-valeur-de-1-361-125-usd-et-297-032-euros-recus-par-connnectic » show-posts= »20″ order= »DESC » icons= »NO » animations= »bounceInUp » date-format= »default » story-content= »short » based= »default » compact-ele-pos= »main-date »]

Latest news

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent une clause d'arbitrage dans les contrats pour qu'en cas de...

RANARISON Tsilavo n’est pas le gérant fondateur de CONNECTIC mais RANDRIANANTOANDRO Luc

<< Tamin’ny 14 septambre 2005 no nanangana ny orinasa CONNECTIC , izaho mihintsy no fondateur, nisy namako iray niaraka...

NEXTHOPE de RANARISON Tsilavo a été créée en 2005 d’après un article publié par Newstimes du 10 juillet 2017 alors qu’elle a été créée...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE se permet de dire que la société NEXTHOPE a été créée en 2005 " Depuis sa création...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE a corrompu les juridictions malgaches d’après la plainte en diffamation de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches d'après le référé déposé par...
- Advertisement -spot_imgspot_img

RANARISON Tsilavo est décrit comme un voleur et escroc d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme un prétendu voleur et escroc D'après le référé au TGI d'EVRY  de RANARISON Tsilavo...

RANARISON Tsilavo est décrit comme une personne ayant corrompu le juridictions malgaches d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches D'après le référé au TGI d'EVRY ...

Must read

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent...
- Advertisement -spot_imgspot_img

You might also likeRELATED
Recommended to you