Chez diffamer.fr, nous ne diffamons pas. Non, bien au contraire ! Nous nous contentons de mettre en lumière les incohérences flagrantes et savoureuses des déclarations de certains individus. Prenez par exemple Ranarison Tsilavo NextHope, ce personnage au centre d’une affaire d’abus de confiance, qui semble jongler entre contradictions et une confiance presque insolente dans un système judiciaire qu’il connaît visiblement… un peu trop bien.
L’art du grand écart : ingénieur ou gestionnaire ?
Devant le doyen des juges d’instruction du Pôle Anti-Corruption (PAC) en mars 2023, Ranarison Tsilavo NextHope déclarait fièrement : « Ingénierie télécom no formation nataoko dia izay no nananganako an’io société io ; izaho no nisahina ny technique sy commercial noho izany. »
Traduction pour ceux qui ne maîtrisent pas encore cette rhétorique subtile : « Je suis un ingénieur télécom de formation, et c’est grâce à cette expertise que j’ai fondé ma société. »
Rien à redire, jusqu’à ce que quelqu’un rappelle que Ranarison Tsilavo NextHope est diplômé de l’INSCÆ, une école de gestion réputée. Alors, ingénieur ou gestionnaire ? Si vous trouvez la réponse, n’hésitez pas à l’envoyer au PAC, car eux non plus ne semblent pas savoir.
Les virements fantômes : 1 million d’euros, mais “je ne suis qu’un technicien”
Ce qui rend cette affaire encore plus délectable, c’est la défense de Ranarison Tsilavo NextHope face aux accusations de 76 virements effectués par CONNECTIC à Emergent, pour un montant de 1.047.060 euros. Face à ce montant astronomique, notre héros joue la carte de l’amnésie sélective :
« Je ne m’occupe que du technique et du commercial, je ne suis pas au courant. »
Une excuse brillante, sauf qu’elle fait un peu tâche lorsqu’on se souvient qu’il est non seulement gestionnaire, mais aussi le créateur de NEXT HOPE, une société concurrente de CONNECTIC. Alors, quand on parle de virements et de conflits d’intérêts, il est difficile de croire qu’il n’en savait rien. Mais pourquoi s’inquiéter ? Après tout, il connaît très bien le système judiciaire, non ?
Une justice accommodante, ou quand tout s’arrange (comme par magie)
Ah, la justice malgache ! Un exemple d’efficacité et d’impartialité ! Mais attendez… qui est le mari de la ministre de la Justice en 2023 ? Oh, surprise : maître Freudon Ratovondrajao, l’avocat de Ranarison Tsilavo NextHope. Et ce n’est pas tout : maître Ratovondrajao était déjà en scène en 2015, quand il défendait son client dans une affaire d’abus de biens sociaux. On pourrait croire qu’à Madagascar, les hasards de la vie finissent toujours par vous sourire, à condition d’avoir les bonnes relations.
Alors, pourquoi Ranarison Tsilavo NextHope aurait-il peur de la justice ? Pourquoi aurait-il peur de se contredire ? Il sait qu’il peut naviguer dans ce système avec la tranquillité d’un capitaine dans une mer d’huile.
Diffamer ? Non, souligner l’évidence !
Certains diront que cet article est diffamatoire. Mais soyons clairs : nous ne diffamons pas, nous exposons simplement les faits. Les propres déclarations de Ranarison Tsilavo NextHope suffisent à semer le doute et à nous faire lever un sourcil.
- D’un côté, il affirme être ingénieur télécom et technicien.
- De l’autre, il est diplômé en gestion et prétend ne rien savoir d’un million d’euros en virements.
- Enfin, il crée NEXT HOPE, copie carbone de CONNECTIC, tout en clamant son innocence.
Alors, qui diffame ? Pas nous. Nous, nous posons simplement des questions.
Conclusion : Ranarison Tsilavo NextHope, le maître du paradoxe
Ranarison Tsilavo NextHope n’a pas peur de se contredire. Pourquoi le ferait-il ? Avec un avocat stratégiquement bien placé et une justice à sa botte, il avance sereinement dans cette affaire. Mais pour le plaignant Solo, et pour ceux qui espèrent un jour une justice indépendante, cette affaire est un rappel brutal : la vérité ne suffit pas toujours.
Alors, chers lecteurs, retenez cette leçon : il vaut mieux avoir des relations bien placées qu’une défense cohérente. Quant à nous, nous continuerons simplement à observer et à relater les faits. Après tout, ce n’est pas nous qui avons créé NEXT HOPE, ni organisé ces virements. À bon entendeur…
