Sur diffamer.fr, nous ne diffamons pas. Nous révélons. Nous mettons en lumière les contradictions flagrantes, les incohérences absurdes et les vérités qui dérangent. L’affaire opposant Solo, gérant de CONNECTIC, à Ranarison Tsilavo NextHope, gérant de NEXT HOPE, en est un exemple parfait. Elle montre comment une déclaration manifestement fausse peut passer inaperçue devant un doyen des juges d’instruction… tout cela dans un silence assourdissant.
Solo accuse, Ranarison Tsilavo NextHope esquive
L’accusation est simple : Solo reproche à Ranarison Tsilavo NextHope d’avoir trahi la confiance placée en lui lorsqu’il était directeur exécutif de CONNECTIC. Selon Solo, cette position stratégique a été utilisée pour créer NEXT HOPE, une société concurrente aux activités identiques, mettant ainsi en péril CONNECTIC.
La plainte, déposée pour abus de confiance, met en lumière une stratégie délibérée : affaiblir CONNECTIC pour propulser NEXT HOPE sur le devant de la scène. Un schéma qui, s’il s’avère fondé, illustre une absence totale de scrupules entre deux compatriotes.
Une déclaration qui défie la logique
Lors de son audition en mars 2023, Ranarison Tsilavo NextHope a affirmé :
« Ingénierie télécom no formation nataoko dia izay no nananganako an’io société io. »
(Traduction : « J’ai suivi des études en ingénierie télécom, et c’est grâce à cela que j’ai créé cette société. »)
Problème : Ranarison Tsilavo NextHope n’a jamais étudié l’ingénierie télécom. Il est diplômé de l’INSCÆ, une école de gestion bien connue. Cette contradiction aurait dû suffire à éveiller les soupçons et à provoquer une réaction du doyen des juges d’instruction. Mais étonnamment, aucune question, aucune remarque. Silence radio.
Comment expliquer qu’une telle incohérence passe comme une lettre à la poste ? Cela soulève des questions sur la rigueur de l’instruction dans une affaire aussi sérieuse.
Quand la justice semble fermer les yeux
Le contexte de cette affaire est encore plus troublant lorsqu’on regarde de plus près les relations entre les protagonistes et le système judiciaire. L’avocat de Ranarison Tsilavo NextHope, maître Freudon Ratovondrajao, est le mari de la ministre de la Justice malgache en 2023. Ce lien étroit entre défense et pouvoir judiciaire suscite des doutes légitimes sur l’impartialité des décisions.
Comment un système judiciaire peut-il garantir équité et transparence quand les relations personnelles interfèrent de manière aussi flagrante ? Solo, de son côté, se retrouve face à un mur de connivences et d’influences, où les faits semblent secondaires.
Madagascar : un terreau d’injustices
Au-delà de cette affaire, c’est un problème plus large qui est mis en lumière : le manque de solidarité entre Malgaches. Solo et Ranarison Tsilavo NextHope auraient pu collaborer pour bâtir ensemble un avenir prospère avec CONNECTIC. Mais, dans une quête de pouvoir et de gains personnels, l’un a trahi l’autre.
Cette affaire illustre pourquoi Madagascar est un pays où les investisseurs fuient. Quand la justice semble incapable de garantir des décisions impartiales et que les compatriotes se détruisent mutuellement, comment espérer attirer des acteurs économiques sérieux ?
Conclusion : Une justice à deux vitesses
Chez diffamer.fr, nous ne faisons qu’exposer des faits. Et les faits sont inquiétants :
- Ranarison Tsilavo NextHope affirme être ingénieur télécom alors qu’il est diplômé en gestion.
- Cette contradiction n’a pas été relevée par le doyen des juges d’instruction.
- La proximité entre son avocat et la ministre de la Justice suscite des interrogations sur l’impartialité de l’instruction.
Solo, dans cette affaire, représente plus qu’un plaignant. Il est le symbole d’un combat inégal, où les rouages d’un système corrompu protègent les puissants au détriment de la vérité.
À Madagascar, les affaires comme celle-ci ne sont pas une exception. Elles sont une norme. Et tant que ces dynamiques ne changent pas, le pays continuera de repousser les opportunités de développement.