La lutte contre la corruption est l’affaire de tous. Les axes de l’IEM le confirment pour une corruption tolérance zéro. Mais force est de constater que depuis la création du BIANCO en 2004 à ce jour, la perception de la corruption par la population et l’opinion publique a chuté. Le public n’a plus confiance..
Plus rapporte BIG, le bulletin mensuel du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité( CSI) dans son édition datée de mai 2019 ; c’est dans ce contexte que des programmes d’appui technique et financier interviennent. Le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) du Système des Nations-Unies pour la période de 2016-2019 en est un. Les entités LCC sont parmi les institutions publiques bénéficiaires du programme particulièrement dans le projet Institutions Démocratiques Intègres, Représen-tatives et Crédibles (IDIRC) initié entre autres par le PNUD. L’objectif général du projet est de restaurer et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques à travers un appui aux institutions de redevabilité et de lutte contre la corruption (ILCC).
Le CSI était parmi les institutions publiques consultées en 2015 pour l’élaboration des notes conceptuelles du programme et notamment la possibilité de proposer des activités. Comme le CSI est principalement mandaté dans la promotion des principes de la bonne gouvernance et la coordination du système anti-corruption, les activités proposées contribuent donc à l’efficacité des institutions de la gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Pour l’année 1 du programme, le CSI a focalisé les activités sur l’intégrité, la restauration de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption. Ces activités sont menées conjointement avec d’autres institutions publiques telles que le Parlement et le Ministère de la Justice, à travers : le renforcement de la coordination des institutions ILCC, l’Intégrité parlementaire « Parlement intègre, redevable et responsable », l’Intégrité judiciaire «.Culture de l’excellence.» pour les différents chefs de juridiction. et la promotion de l’accès à l’information : revalorisation des structures de documentation et d’information, appelées
« Service ou Centre de Documentation » déjà existant dans les Ministères et le Parlement mais sont très moins visibles voire effacés