Oui ! Vous avez bien lu. Et personne ne peut nier que sous l’autorité du président Andry Rajoelina, tous les efforts sont visiblement déployés et de manière convaincante pour instauré instaurer enfin un système judiciaire réellement au service des justiciables. Pour en douter, il faut vraiment avoir une mauvaise foi partisane, aveugle et bornée comme Marc Ravalomanana, ce criminel génocidaire de l’an 2002…Force est reconnaître que ce n’est pas à coup de baguette magique qu’on pourrait remettre de l’ordre à des pratiques judiciaires perverties profondément ancrées par la corruption et le déni de justice. Depuis les années de mauvaise gouvernance au profit de l’empire Tiko, puis sous l’autorité de Christine Razanamahasoa et la soif cupide de richesse de la bande du parti (HVM) de Hery Voahangy Mivady, l’instrumentalisation de la justice a pris pratiquement racine. L’actuel ministre en fonction à Faravohitra a beau discourir et aller par monts et par vaux pour sa croisade sur l’intégrité avec «la tolérance zéro envers les faits de corruption» préconisée par les directives du Chef de l’Etat. Dans beaucoup de juridictions les mauvaises habitudes sont encore de pratiques courantes. Une juge de Morombe en poste depuis presque 5 ans en tire toujours grands profits au détriment des justiciables. Pourquoi en haut lieu on ferme les yeux sur elle ? Par pure corporatisme intéressé ? Nobody knows ? Heureusement pour tous qu’une réforme du statut des magistrats serait en chantier sera proposer par le corps puis promulguée par voie d’ordonnance L’initiative sera la bienvenue rendrait un grand service à l’exécutif dirigé par celui qui est à la Magistrature Suprême.
Si récemment les juges de hauts grades de la Cour Suprême ont tenu à se concerter à Antsirabe récemment c’est que la coupe est pleine et qu’il faut prendre très vite des mesures pour restaurer l’image de ce corps prestigieux de la Magistrature. L’emprise de la corruption n’est pas encore généralisé, mais toujours est-il qu’au stade actuel des effets de cette gangrène :trop c(est trop ! Ne prenons que des exemples récents de cette maladie honteuse qui sévit presque à tous les niveaux et les secteurs de la vie nationale. Dans la discrétion qui sied si bien à cette forme violations flagrantes de la loi et son serment par certains juges, («en tous cas depuis moins d’un an…» pour utiliser le jargon de la profession) des individus (étrangers de surcroît) ont été condamnés dans la légalité la plus totale tous les deux à une peine de 5 ans de prison chacun avec mandat de dépôt décerné à l’audience). Chose étrange, légalement et logiquement inexplicable, surtout incroyable mais vraie, à l’heure où vous lisez ces lignes ces deux criminels sont libres comme le vent et vivent tranquillement leur existence normale. Dans presque tous les tribunaux, ces cas pareils existent à la grande stupéfaction des plaignants que ces malfaiteurs notoires narguent avec orgueil et l’arrogance de leur statut de fortunés capable de payer et d’acheter un haut fonctionnaire d’une cour de justice et même aussi d’un commis très haut placé dans la hiérarchie. Nous nous souvenons tous trop bien d’Arfa Houcine cet évadé tristement célèbre à qui certains médias avait donné le titre insultant pour notre pays de «l’homme qui fait trembler la République». Cela fait partie du passé. Soit ! Mais quand on se retrouve toujours avec ces condamnés comme Rossanaly Molou et consorts jouissant d’une impunité scandaleuse jusqu’à ce jour, on est bien obligé de s’indigner des sorts réservés à ces compatriotes des présumés (bien sûr) dahalos qui, n’ont même pas droit à un jugement équitable et qui, quelque part, dans le Sud ou ailleurs meurent sous les balles des exécutions sommaires. Des articles de presse datant d’une époque révolue déplorent que «Même si Molou Navazaly Rossanaly aurait fait appel de la condamnation de la justice sortie il y a 2 jours, l’opinion digère mal le fait qu’un condamné de 7 ans de Travaux forcés pour trafics de 66kgs d’or n’a même pas foulé ses pieds en prison mais libre comme le vent(…) Il n’était pas présent à Madagascar lors du jugement, et un mandat d’arrêt a été en même temps décerné par le juge. Une négociation en haut lieu a été entreprise par les proches de Molou pour qu’il ne soit pas inquiété. La famille aurait approché la présidence pour trouver une entente ».Grâce à qui ? A la pression de Nicole Andrianarivoson en fonction en ce temps là dans le premier cercle du pouvoir. «Ni le juge, ni le Procureur,, ni le ministre de la justice, ni le Chef de Gouvernement qui sont au courant du dossier, de même que la Présidence ne bougent pas le petit doigt pour l’incarcérer(…) Comment peut-on avoir confiance en cette justice ou ce régime si une application de peine prononcée n’est même pas exécuté ?» Ce commentaire de la même source reste valable aujourd’hui encore et interpelle les autorités centrales responsables de l’application des décisions de justice. Toutes ces injustices sont commises «Au nom de la loi…de l’arbitraire ». Et tout le monde applaudit…Que dire alors de ces véritables dahalos en col blanc qui, comme quelques députés sortants sont toujours et de nouveau candidats, dans le confort, les bureaux de quelques ministères sévissent, volent et font du racket à l’endroit des administrés et surtout des malheureux opérateurs miniers ? Citons ici le nom de ce Ravelojaona A. Heritiana qui serait actuellement en poste comme Directeur au ministère des Mines. Mis en cause dans un dossier sur une affaire de détournement d’objets saisis avec abus de fonction, il dérange les opérateurs du secteur minier à cause de méfaits commis du côté de l’Anosy. Libre à lui ensuite de démentir ou même de poursuivre en justice s’il croit que notre révélation serait une diffusion de fausse nouvelle…Certaines juridictions du ministère de la justice a grandement besoin d’une purge «pour l’intérêt de la loi » en général et la bonne santé de l’Administration Judiciaire en particulier. Pourquoi attendre qu’une foule de personnes indignées aillent chanter dans la rue avec des banderoles : «Frère Jacques, Frère Jacques, dormez-vous? Sonnez le mâtines ! Ding !Din ! Dong. » Le président Andry Rajoelina a tout à fait raison en se montrant très pointilleux et exigeant quant aux choix des personnes à intégrer les hauts emplois de l’Etat. Certains esprits chagrins, à tort bien entendu, de prendre cette prudence comme une sorte de lenteur laxiste. Il faut laisser braire les ânes ! On est en Démocratie ! Oui ou non ?