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Justice à Madagascar – L’iniquité de la chose jugée et le pouvoir de l’argent à Madagascar dont l’instrumentalisation de la justice à Madagascar a pris racine – Lagazette DGI du 28 mai 2019

Oui ! Vous avez  bien lu. Et personne ne peut  nier que sous l’autorité du président Andry Rajoelina, tous les  efforts sont visiblement  déployés et de manière convaincante pour instauré instaurer enfin  un système judiciaire réellement  au service des justiciables. Pour en  douter, il faut vraiment  avoir une  mauvaise  foi partisane, aveugle et bornée comme Marc Ravalomanana, ce criminel génocidaire de l’an 2002…Force est  reconnaître que ce n’est pas à  coup de  baguette  magique qu’on pourrait remettre de l’ordre à  des pratiques judiciaires perverties profondément  ancrées par la corruption et le déni  de justice. Depuis les  années de mauvaise gouvernance au profit de l’empire Tiko, puis sous l’autorité de Christine Razanamahasoa et la soif cupide de richesse de la bande du parti (HVM) de Hery Voahangy Mivady, l’instrumentalisation de la justice a pris pratiquement racine. L’actuel ministre  en fonction à Faravohitra a  beau discourir et aller par monts  et par vaux pour  sa croisade sur l’intégrité avec «la tolérance  zéro envers les faits de  corruption» préconisée par les directives du Chef de l’Etat. Dans beaucoup de  juridictions les mauvaises  habitudes sont encore de pratiques  courantes.  Une juge de Morombe en poste depuis presque 5 ans en tire toujours grands profits au détriment des justiciables. Pourquoi en haut lieu on ferme les yeux sur elle ? Par pure corporatisme intéressé ? Nobody knows ? Heureusement pour tous  qu’une réforme du statut des magistrats serait en chantier  sera proposer par le corps puis  promulguée par voie d’ordonnance L’initiative sera la  bienvenue rendrait un grand service à l’exécutif dirigé par celui qui est à la Magistrature Suprême.

Si récemment les  juges de hauts  grades de la Cour Suprême ont tenu à se concerter à Antsirabe récemment c’est que la  coupe  est pleine et qu’il  faut prendre très vite des mesures pour restaurer l’image de ce corps prestigieux de la Magistrature. L’emprise de la corruption  n’est pas encore  généralisé, mais  toujours  est-il  qu’au  stade  actuel des  effets  de  cette  gangrène :trop c(est trop ! Ne prenons que des  exemples  récents de  cette maladie honteuse qui  sévit presque à  tous les niveaux  et les secteurs de la  vie nationale. Dans la discrétion qui  sied  si bien à cette forme violations flagrantes de la  loi et son  serment par certains juges, («en tous cas  depuis moins d’un an…» pour utiliser le  jargon  de la profession) des individus (étrangers  de  surcroît) ont été condamnés dans la  légalité la plus  totale tous les  deux à une peine de 5 ans de prison chacun avec mandat de  dépôt décerné à l’audience). Chose étrange, légalement et logiquement inexplicable, surtout incroyable mais  vraie, à l’heure où vous lisez ces lignes  ces  deux criminels sont libres comme le vent et vivent tranquillement leur  existence normale. Dans presque tous les tribunaux, ces  cas pareils existent  à la grande stupéfaction des plaignants  que ces malfaiteurs notoires narguent avec orgueil  et l’arrogance de leur statut de  fortunés  capable de payer  et d’acheter un haut fonctionnaire d’une  cour de  justice et même aussi d’un commis  très haut placé dans la  hiérarchie. Nous  nous  souvenons  tous  trop  bien d’Arfa Houcine cet évadé tristement  célèbre à qui certains médias  avait donné le titre insultant pour  notre pays de «l’homme qui fait trembler la République». Cela  fait partie du passé. Soit ! Mais  quand on  se  retrouve  toujours avec  ces condamnés comme Rossanaly Molou et consorts jouissant d’une impunité scandaleuse jusqu’à  ce jour, on est  bien obligé de s’indigner des  sorts  réservés à  ces compatriotes des présumés (bien  sûr) dahalos qui, n’ont même pas  droit à un jugement équitable et qui, quelque part, dans le Sud ou ailleurs meurent sous les  balles  des  exécutions sommaires. Des articles  de  presse  datant d’une époque  révolue déplorent que «Même si Molou Navazaly Rossanaly aurait fait  appel  de la condamnation de la  justice sortie il y a 2 jours, l’opinion digère mal le fait qu’un  condamné  de 7 ans de  Travaux forcés pour trafics de 66kgs d’or n’a même pas foulé ses pieds en prison mais libre  comme le vent(…) Il n’était pas  présent à Madagascar lors du jugement, et un mandat d’arrêt a été en même temps décerné par le juge.  Une négociation en  haut lieu  a été entreprise par les proches de  Molou pour  qu’il ne soit pas  inquiété. La famille  aurait  approché la présidence pour  trouver une  entente ».Grâce à qui ? A la pression  de  Nicole Andrianarivoson en fonction en ce  temps là dans le premier cercle du pouvoir. «Ni le juge, ni le Procureur,, ni le ministre de la justice, ni le Chef de  Gouvernement qui  sont  au courant du  dossier, de même que la Présidence ne bougent pas le petit  doigt pour  l’incarcérer(…) Comment  peut-on avoir  confiance en  cette justice ou  ce  régime si une  application de peine prononcée n’est même pas  exécuté ?» Ce  commentaire de la même source reste valable aujourd’hui encore et interpelle les autorités  centrales responsables de l’application des décisions  de justice. Toutes ces injustices sont commises «Au nom de la loi…de l’arbitraire ». Et tout le monde  applaudit…Que  dire alors de  ces véritables dahalos en  col blanc qui, comme quelques députés sortants sont toujours et de nouveau candidats,  dans le confort, les bureaux de  quelques ministères sévissent, volent et  font du  racket à l’endroit des administrés  et surtout des malheureux opérateurs miniers ? Citons ici le nom  de ce Ravelojaona A. Heritiana qui serait actuellement  en poste comme Directeur   au ministère des Mines. Mis en  cause dans un dossier sur une affaire de détournement d’objets saisis avec abus de  fonction, il dérange les opérateurs du secteur minier à cause de méfaits commis du  côté de l’Anosy. Libre à lui ensuite de  démentir ou même de poursuivre en justice s’il croit que notre  révélation serait une  diffusion de  fausse nouvelle…Certaines juridictions du ministère de la justice  a grandement besoin  d’une purge «pour l’intérêt de la loi » en général et la bonne santé de l’Administration Judiciaire  en particulier. Pourquoi attendre qu’une foule de personnes indignées aillent chanter dans la rue avec des banderoles : «Frère Jacques, Frère Jacques, dormez-vous? Sonnez le mâtines ! Ding !Din ! Dong. » Le président Andry Rajoelina  a  tout à fait  raison  en  se montrant très pointilleux  et  exigeant quant aux choix des personnes à intégrer les  hauts emplois  de l’Etat. Certains  esprits chagrins, à tort bien entendu, de prendre cette prudence comme une sorte de lenteur laxiste. Il faut laisser  braire les  ânes ! On est  en Démocratie ! Oui ou non ?


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