Amnesty internationalMadagascar, il faut que le prochain gouvernement mette fin...

Madagascar, il faut que le prochain gouvernement mette fin aux violations des droits humains d’après AMNESTY International

-

- Advertisment -spot_img

Il faut que le prochain gouvernement malgache mette fin à la répression brutale des droits humains dans le pays.

Les violations des droits humains sont en recrudescence : des milliers de personnes sont placées en détention provisoire sans justification et des défenseur·e·s des droits environnementaux sont pris pour cible parce qu’ils tentent de protéger les ressources naturelles du pays, comme le palissandre. Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu pour le 7 novembre.

« À Madagascar, il est devenu très dangereux de dénoncer le trafic illicite de palissandre et la dégradation de l’environnement imputable à des multinationales, a déclaré Muleya Mwananyanda, directrice adjointe du programme Afrique australe à Amnesty International.

« Des milliers de personnes languissent en prison sans avoir été déclarées coupables d’une quelconque infraction parce que l’État a recours de manière excessive et injustifiée à la détention provisoire. »

ATTAQUES CONTRE DES MILITANT·E·S

Les défenseur·e·s des droits humains, en particulier les militant·e·s écologistes qui dénoncent le trafic ou l’exploitation illicite de ressources naturelles comme le palissandre, continuent d’être victimes de harcèlement, de manœuvres d’intimidation et de détention arbitraire en raison de leur militantisme pacifique.

Clovis Razafimalala, militant écologiste, a passé près d’un an en prison entre 2016 et 2017 pour des motifs sous-tendus par des considérations politiques. Il a dénoncé à de nombreuses reprises le trafic illicite de palissandre et d’autres essences de bois dans le cadre de son rôle de coordinateur de la coalition Maroantsetra Lampogno, un groupe luttant contre le trafic illicite de ressources naturelles.

Un autre militant écologiste, Christopher Manenjika, s’est vu condamner à une amende absurde de huit dollars des États-Unis en juin pour avoir collecté des informations sur des affaires de corruption, de trafic illicite de palissandre et d’exploitation minière ; il s’agit de charges controuvées.

RECOURS EXCESSIF À LA DÉTENTION PROVISOIRE

Dans son rapport d’octobre 2018, Amnesty International a montré que la détention provisoire étaient utilisée de manière excessive et abusive, y compris pour des infractions mineures qui ne justifiaient pas une privation de liberté.

Les prisons sont gravement surpeuplées et les détenus, en détention provisoire ou déjà condamnés, sont tous incarcérés ensemble dans des conditions inhumaines ; ils n’ont pas suffisamment accès à la nourriture, l’eau potable, des produits d’hygiène et des installations sanitaires ni des soins médicaux.

Le rapport a révélé que, rien qu’en 2017, 52 des 129 détenus qui sont morts dans les prisons malgaches étaient en détention provisoire. Le système judiciaire demeurait extrêmement faible et sous-financé.

PÉNALISATION DE L’AVORTEMENT

Aux termes du droit malgache, l’avortement demeure une infraction en toutes circonstances en vertu de l’article 317 du Code pénal hérité de la période coloniale française. Pourtant, l’État s’est engagé l’an dernier à en faire une infraction mineure qui ne serait plus passible d’une peine d’emprisonnement.

«  Cette élection est une occasion idéale pour celle ou celui qui prendra la tête du pays de mettre fin aux atteintes aux droits humains auxquelles nous assistons ces derniers temps, a déclaré Muleya Mwananyanda.

«  Cela commence par protéger efficacement les défenseur·e·s des droits humains, y compris leur droit à la liberté d’expression, et par libérer les personnes placées en détention provisoire sans justification qui endurent de longues peines d’emprisonnement pour des infractions mineures et non violentes.  »

[cool-timeline layout= »default » designs= »default » skin= »default » category= »solo-a-ete-mis-en-detention-preventive-de-suite-pendant-5-mois-pour-netre-libere-quau-prononce-du-jugement-le-15-decembre-2015″ show-posts= »10″ order= »DESC » icons= »NO » animations= »bounceInUp » date-format= »default » story-content= »short » based= »default » compact-ele-pos= »main-date » pagination= »default » filters= »no »]

Latest news

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent une clause d'arbitrage dans les contrats pour qu'en cas de...

RANARISON Tsilavo n’est pas le gérant fondateur de CONNECTIC mais RANDRIANANTOANDRO Luc

<< Tamin’ny 14 septambre 2005 no nanangana ny orinasa CONNECTIC , izaho mihintsy no fondateur, nisy namako iray niaraka...

NEXTHOPE de RANARISON Tsilavo a été créée en 2005 d’après un article publié par Newstimes du 10 juillet 2017 alors qu’elle a été créée...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE se permet de dire que la société NEXTHOPE a été créée en 2005 " Depuis sa création...

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE a corrompu les juridictions malgaches d’après la plainte en diffamation de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches d'après le référé déposé par...
- Advertisement -spot_imgspot_img

RANARISON Tsilavo est décrit comme un voleur et escroc d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme un prétendu voleur et escroc D'après le référé au TGI d'EVRY  de RANARISON Tsilavo...

RANARISON Tsilavo est décrit comme une personne ayant corrompu le juridictions malgaches d’après le référé de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE au TGI d’Evry

RANARISON tsilavo NEXTHOPE est décrit comme une personne ayant prétendument corrompu le juridictions malgaches D'après le référé au TGI d'EVRY ...

Must read

La clause d’arbitrage lorsqu’on fait des affaires à Madagascar

Les entreprises qui font des affaires à Madagascar insèrent...
- Advertisement -spot_imgspot_img

You might also likeRELATED
Recommended to you