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Madagascar Affaire Houcine Arfa Des documents explosifs sur un revirement spectaculaire – La vérité du 17 mars 2018

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Des documents sur l’affaire Hourcine Arfa, émanant d’autorités judiciaires, plus particulièrement sur le dossier ayant valu à ce dernier d’être condamné à trois ans d’emprisonnement ferme pour extorsion de fonds, menaces, tentative de kidnapping et voies de fait, ont commencé à circuler dans le milieu de la presse dans le courant de la semaine. Des documents pour le moins explosifs qui font apparaître un revirement spectaculaire du cours de cette affaire, les sorts des protagonistes ayant été complètement inversés.

Rappelons pour la compréhension de ce qui va suivre que, dans son dernier développement  connu, ce volet de l’affaire Houcine Arfa, jugé en appel le vendredi 9 mars dernier, a vu le retrait des avocats de ce dernier. Motif invoqué : trois acteurs-clés du dossier n’ont pas été appelés à comparaître malgré leur demande insistante en ce sens. Il s’agit de l’avocat Christian Fanomezantsoa Raoelina, le lieutenant de Gendarmerie Razafindrajaona Zo-Arisoa et la députée d’Antsirabe Nirina.

A noter en effet que, dans cette affaire, ces derniers sont cités nommément dans la plainte contre l’ex-pensionnaire de Tsiafahy comme étant de concert avec celui-ci (complice ou co-auteurs ?). A ce jour, seul ce dernier a été condamné.

Pour en revenir aux nouveaux documents suscités, l’on saura à leur lecture qu’en réalité, au début de l’affaire, c’était Randriamaromanana Vonjy Todisoa, le fils de Ravaonirindrina Mariette (la dame qui a porté plainte contre Houcine Arfa), qui était au banc des accusés. Ledit Randriamaromanana Vonjy Todisoa  a été poursuivi le plus officiellement du monde pour « escroquerie et abus de biens sociaux » par la société Guilin Ceke Communication EquipmentCo. Ltd avec laquelle il était en affaire, un litige dont le préjudice s’élève à 421.962 USD. L’avocat de cette société plaignante est le nommé Christian Fanomezantsoa Raoelina, celui-là même dont la comparution a été réclamée à cor et à cri par les défenseurs d’Houcine Arfa.

La plainte relative à cette première affaire a été déposée au parquet du Tribunal de première Instance d’Anosy et le procureur de la République, à son tour, l’a confiée au SLDEF (Service de Lutte contre la Délinquance Economique et Financière) du Toby Ratsimandrava, suivant le ST (soit-transmis) NR 322-PRT/PLAINTE/17 du 02 février 2017. L’Officier qui a été désigné pour diriger l’enquête judiciaire dans ce cadre n’est autre que le Lieutenant de gendarmerie, Razafindraona Zo-Arisoa, celui pointé du doigt par les adversaires d’Houcine Arfa comme étant l’un de ses complices et dont la comparution est également réclamée, en vain, par la défense de l’évadé de Tsiafahy.

Convocation sans suite de perquisition

D’après un des documents intitulé « Fiche » émanant des autorités judiciaires et résumant le déroulement des faits, suite au ST du 02 février 2017 émanant du procureur de la République du tribunal de première  instance d’Anosy, plusieurs convocations ont été adressées à Randriamaromanana Vonjy Todisoa mais ce dernier n’y a jamais donné suite. Le 28 avril 2017, munis du mandat de perquisition N°4436/PARQUET/17 du 27 Avril 2017, une perquisition a été menée par lieutenant de gendarmerie Razafindrajaona Zo-Arisoa et le gendarme de première classe Ratsimiomana Evrard, appuyés par deux gendarmes de la gendarmerie d’Itaosy, au domicile de Randriamaromanana Vonjy, lequel habite à la même adresse que ses parents. A cette occasion 166 décodeurs de marque CEKE y ont été trouvés. Il est important de signaler ici que le litige dont il est question ici a trait, entre autres, à une convention de partenariat sur des matériels électroniques et audiovisuels numériques (boîtiers, décodeurs,…).

Et c’est ensuite que le cours des choses va prendre une autre tournure pour s’inverser totalement.  « Mécontente de cette perquisition réalisée le 28 avril 2017 à 8 heures en présence  du chef fokontany  d’Antanetibe Ambohidrapeto Antananarivo/Antsimondrano, Ravaonirindrina Mariette, mère de Randriamaromanana Vonjy Todisoa, a déposé le 09 mai 2017 au parquet d’Antananarivo une lettre de plainte contre Houcine Arfa et Consorts pour extorsion de fonds, menaces, tentative de kidnapping et voies de fait » (voir encadré), peut-on lire, toujours dans le document intitulé  « Fiche ».

Le même jour de son dépôt au parquet, c’est-à-dire, le 09 mai 2017,  suivant le ST NR 1264-PRT/17/PLAINTE, cette plainte a été transmise à la Gendarmerie de Fiadanana – Antananarivo, par le procureur de la République du Tribunal de première Instance d’Anosy (la même autorité, il faut le faire remarquer, que celle qui a reçu et transmis au Toby Ratsimandrava la plainte pour escroquerie et abus de confiance contre le fils de la nouvelle plaignante). La procédure qui s’ensuivit, on le sait, a abouti à la condamnation du seul Houcine Arfa à la peine de trois ans d’emprisonnement ferme. En revanche, l’on ignore ce qu’il en est de la plainte déposée par la société Guilin Ceke Communication Equipment Co. Ltd contre Randriamaromanana Vonjy Todisoa.

« Pour des raisons ignorées »

Toujours est-il que, selon un autre document intitulé « procès-verbal de synthèse », vers la fin du mois de mai 2017, le SLDEF a reçu un « ordre verbal par téléphone de madame le procureur de la République d’Antananarivo, de suspendre jusqu’à nouvel ordre les investigations relatives à l’affaire opposant maître Raoelina Christian et Randriamaromanana Vonjy Todisoa ».  Dans le même sens, l’autre document de signaler que  « Entre autres, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Antananarivo, pour des raisons ignorées, a ordonné, courant le mois de juin 2017à la SRC Antananarivo et au COM/DPJ/SLDEF de lui adresser dans le bref délai le dossier d’enquête tel qu’il est, concernant le maître Raoelina Fanomezantsoa Christian. Ainsi, la SRC Antananarivo a envoyé le sien sans l’audition du lieutenant  Razafindrajaona Zo-Arisoa, le député Nirina et d’autres personnes à entendre (…) sans l’audition de Randriamaromanana Vonjy Todisoa ».

Quoi qu’il en soit, par la suite, seul Houcine Arfa est nommément cité dans le dossier. Ses autres présumés complices ou co-auteurs sont désignés  par«X».

La Rédaction

 

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