L’indépendance de l’institution judiciaire figure parmi les conditions sine qua none de l’aboutissement de la lutte contre la corruption. Après une décennie de laxisme, Madagascar retrouve peu à peu le chemin de l’Etat de droit. Dans le rapport émis par le FMI, cette institution internationale reconnaît les efforts entrepris par le pays pour la lutte contre la corruption.
Dans ce rapport, le Fonds monétaire internationale a souligné les difficultés qu’a eues la grande île pour asseoir l’indépendance de la Justice. Une perspective qui a été rendue difficile du fait que la population considère le système judiciaire comme étant corrompu. Conscient du fait que la lutte contre la corruption est une question de volonté, le Gouvernement s’est focalisé dans la création d’institutions anti-corruption, solides et indépendantes, un objectif essentiel à moyen terme pour assurer la viabilité des réformes dans ce domaine. Malgré certains progrès de l’actualisation du cadre juridique, l’application de la lutte continue de poser problème. Il faut absolument développer les moyens de garantir l’efficacité du cadre.
En harmonie avec la mise en place de ces nouvelles institutions, des nouvelles lois anti-corruption ont été adoptées ces dernières années à savoir la loi n°2015-056 portant création de la « chaine spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène » et répression des infractions relatives aux bois de rose et/ou bois d’ébène, ainsi que la loi n°2016-020 sur la lutte contre la corruption.
N.H.