Parmi les ex-ténors du HVM en prison, ou sur le point d’y aller, il y a Hugues Ratsiferana, Mbola Rajaonah, Solonandrasana Mahafaly Olivier, Jean Eddy Maminirina, Henry Rabary-Njaka, et Claudine Razaimamonjy. Cette dernière, qui est la première personne à être incarcérée, est la seule femme, du moins pour le moment. Puisque la mode est à la parité homme-femme, il faut songer à rétablir l’inégalité de genre constatée au niveau de la distribution carcérale des anciens dirigeants et zélateurs du HVM. La logique voudrait que Voahangy Rajaonarimam-
pianina, Olivia Ratsiferana et Nirina Ravelohanitra viennent rejoindre Claudine Razaimamonjy pour parler couffins, tricots et recettes de cuisine. L’ex-Première Dame n’aura pas droit à la formule « bed & breakfast, TV à écran plat, spa, hammam, manucure et vue sur la mer » mais le fait qu’elle soit entourée par ses courtisanes lui fera oublier la laideur des lieux. La parité homme-femme sera respectée. Toutefois, cet équilibre des genres sera de courte durée car les portes du pénitencier vont encore s’ouvrir pour accueillir d’autres stars masculines déchues du HVM, notamment Matthieu Rajaonarimampianina Rakotoarimanana, Jean de Dieu Maharante, Neypatraiky Rakotomamonjy, Rivo Rakotovao, James Andrianalisoa, Paul Rabary, Johnfringe Bekasy, Hervé Rabehatriniony, Jean Max Rakotomamonjy, Jaobarison Randrianarivony, Jean Pierre Laisoa, Riana Andriamandavy VII, Ulrich Andriantiana, Briand Andrianirina, Ralava Beboarimisa et les frères jumeaux Raobelina. Pour renforcer l’équipe féminine qui restera en nombre inférieur, il faudra encore accueillir d’autres amazones, notamment Fanirisoa Ernaivo, Nicole Andrianarivoson et Herisoa Razanadrakoto, sachant que les deux dernières comptent chacune pour deux en raison de leur surpoids. Une ultime question légitime se pose : quelle personnalité va pouvoir apporter des oranges à toutes ces femmes en prison ? Certains diront Onitiana Realy. Pour l’instant, elle est très occupée à la mise en place de sa nouvelle télévision privée, mais étant donné qu’il s’agit d’une prise d’avantage injustifié passible de poursuites pénales, l’ancienne ministre risque de retrouver son mari derrière les barreaux.
Ranary et PN