Il y a une semaine de cela, un Chinois s’est fait surprendre avec 3000 téléphones portables de marque Tecno. En fait, ces appareils étaient contrefaits et le monsieur dénommé Gao Shuntong pensait écouler ces contrefaçons dans un des magasins Tecno dont il est le responsable. Malheureusement pour lui, les dirigeants de la société ont découvert le pot aux roses. Une plainte a été déposée au tribunal où le parquet décide de le placer en détention préventive.
Juste quelques jours après pourtant, Gao Shuntong est libéré. Malgré les preuves accablantes et les aveux de l’accusé, le tribunal le libère au bénéfice du doute. En même temps, la maison Tecno en Chine qui a été avertie de la contrefaçon, répond à ses partenaires à Madagascar en affirmant que l’accusé est recherché en Chine pour des escroqueries diverses et des abus de confiance dont le préjudice est particulièrement important.
Par ailleurs, Tecno Madagascar a tenu à vérifier les informations se rapportant à leur collaborateur indélicat. C’est là qu’ils ont découvert que durant ses longues années de présence à Madagascar, Gao Shuntong n’avait pas de carte de séjour et travaillait sans aucun permis de travail.
Une plainte est de nouveau déposée devant la justice malgache qui procède à l’arrestation du Chinois. Ce dernier fut placé en détention préventive pour la seconde fois à la prison d’Antanimora. Hier pourtant, les bruits ont couru dans les couloirs du palais de justice à Anosy, selon lesquels des rabatteurs seraient déjà en action pour faire libérer le Chinois. L’on ne sait si ces rumeurs sont fondées, mais sa libération par le tribunal lors de la première plainte a surpris les victimes qui lancent un appel aux hauts responsables pour voir de très près cette affaire. Car sans enfreindre le principe du respect de la chose jugée, on s’étonne quand même que l’accusé soit libéré malgré ses aveux. Serait-il protégé par un magistrat ou quelqu’un d’en haut lieu ?
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